Auto-Guillaume HOOGVELD @1997 Droits réservés©
Il va venir
le temps est soutiré il va
venir le temps est
soudainement
suspendu aux étrennes des privilégiés
qui passent à travers vallées monts et massifs
en se parant de longs manteaux de cristal
Passe encore que je perde la vue passe
encor que je passe mes yeux passent
encore que je coure après mon corps
avec exactitude que passent
Renoir Turner Pollock qu’il n y ait plus aucun mot à ajouter aucune encre à dévier de trait à dévier de vies à dévier
passe encore plaidoiries
pour que tu ne quittes pas les lieux
et me livre à la dalle cinglante et humide
Où j’aurais froid sans froid sans toi
Passe en or que tes yeux se dissolvent dans ton liquide amniotique
perçant la nuit avec une fente de métal hypnotique passe
encor bien que tu ne sois jamais venue jamais entendue jamais ressentie jamais
compris le poids et la portée de la Littérature
qui projette sur la vie
son alcôve collégiale
qui fait rêver les vies et vivre les rêves
de ceux qui savent Aimer
passe encor que je perde la vue mais pas que
je te perde de vue paradoxe oxymore j’en conviens
J’ai détroussé mon imagination pour toi
harponné la vermine
fracassé toute mauvaise fortune
passe encor bon cœur
mon ange ma petite fée tu manques à moi
Guillaume Hoogveld qui a appris à s’exposer au front
tout en étant omniscient
présent partout par la pensée par les actes
un petit peu moins qui vient qui passe
encore j’ai envie de te dire
Incarne ta vitesse et ne mets jamais de gants
pleinement intense
incarne ta liesse et donne-toi maintenant
le sourire que chaque nuit j’entendais dans la connivence accordée au vent
dans la bouteille jetée encore
et encore jetée dans tous les reflux d’un mouvement vers Toi
tu es encore l’écume qui force les pas
à me dépasser sans jamais passer
Disparaitre ?
Guillaume HOOGVELD @2013 Droits réservés©
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