le silence s’épanouit sur une lame d’océan
que les sonatines ponctuent
comme un écho du lointain reviennent
les douces silhouettes qui s’élancent
mais ne signent jamais leurs corps sur le sable
le soleil les accouchant copies de lumière
il fait froid il fait seul nous sommes deux
pour penser à tue-têtes
deux pour extraire le minerai qui prédestine
sur la pointe des pleurs
deux pour un silence à cacheter
Guillaume HOOGVELD 1996 ©
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