Apollinaire sur le pont Mirabeau / Arte tv

Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l’onde si lasse Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure L’amour s’en va comme cette eau courante L’amour s’en va Comme la vie est lente Et comme l’Espérance est violente Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

ChaM / Opéra Tristesse

Au revoir tristesse De ma jeunesse Restent les larmes Qui perlent et nous condamnent Aux violeurs de charme Bonjour tristesse De ma jeunesse Restent les femmes Les bonnes âmes Celles qui entourent Celles qui enveloppent Mon corps inachevé Au revoir jeunesse Reste à ta place Je te remplace Sans difficulté Je ne vieillis pas je... Lire la Suite →

Guillaume Hoogveld / Fixe ta fiction

Comme un long métrage tendu vers une série d’aiguillages Sur toute l’étendue de ce qui fait FICTION en moi Je me dénoue en pleine éternité Je te fixe à jamais Sur l’émulsion numérique Des joies et des crachins de mars Le poids de ma naissance Alimentant tes plus belles réalisations En face desquelles je m’incline... Lire la Suite →