Enfin que reste-t-il
Si ce n’est les traces d’une peur,
La scène d’un crime
L’envie d’ailleurs
Le soir s’abîme
Et le courage des nuits de veille
J’entends encore les cris du sommeil
Je ne puise plus dans ma mémoire
Les douces images de mon histoire
L’enfance s’est faite violence
Au sortir d’un virage éthylique
En une seconde divisée par mille fractions
Tous les masques des erreurs secondaires
Impossible de trouver le calme
J’entends déjà en toi les appels sinistres
Tu n’auras pas mon regard la mort a pris sa place
Autant de dés projetés dans les conséquences d’une menace
Tu regardes le ciel
Et tu aimerais prendre l’air
Et tu aimerais avoir toutes affaires
Dans la soute enfin l’avion décolle
Tu as fui mais tu n’en à rien à faire
Tu as enfin les reines de ton avenir
L’huile de la mer ne va pas me servir pour calmer la machinerie à risques
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