Laurent, Je voulais te dire merci pour ton fourbis, ton bordel, tes ombres généreuses, ton antre, ton empire Nantes building, ton Brooklyn réinventé, ton refuge, ton scénario, ta palissade, ton cumulus, ton regard attentif, ta main posée sur le piano, ton ré mineur comme la tendresse, ta réserve d'espoir, ton antagonisme avec le pire, ta... Lire la Suite →
Romain Gary / « Je me suis enfin exprimé. »
30 août 1979 Pour la presse. Jour J. Aucun rapport avec Jean Seberg. Les fervents du cœur brisé sont priés de s’adresser ailleurs. On peut mettre cela évidemment sur le compte d’une dépression nerveuse. Mais alors il faut admettre que celle-ci dure depuis que j’ai l’âge d’homme et m’aura permis de mener à bien mon... Lire la Suite →
Ferré le fat contre Breton le pape
Suite à un échange téléphonique revigorant où j'ai accusé la "possession" de cet article dans mes archives, j'adresse mon amitié pile et face à Alain B. dont l'anonymat nous paraitra partagé... Lettre à l’ami d’occasion Cher ami, Vous êtes arrivé un jour chez moi par un coup de téléphone, cette mécanique pour laquelle Napoléon... Lire la Suite →
Rilke – Seule la nécessité d’écrire fait de vous un poète.
Cher Monsieur, Votre lettre vient à peine de me parvenir. Je tiens à vous en remercier pour sa précieuse et large confiance. Je ne peux guère plus. Je n’entrerai pas dans la manière de vos vers, toute préoccupation critique m’étant étrangère. D’ailleurs, pour saisir une œuvre d’art, rien n’est pire que les mots de la... Lire la Suite →
SARTRE et CAMUS / Les faux frères
L'IMPOSSIBLE DIALOGUE ENTRE CAMUS ET SARTRE La critique féroce et injuste de l’Homme révolté par Francis JEANSON, dans Les Temps Modernes en 1951, revue dirigée par Sartre mettra un terme définitif aux relations de Camus avec Sartre. Jeanson reproche à Camus d’adopter la position d’un intellectuel au dessus des conflits réels. Il qualifie sa révolte... Lire la Suite →
Lettre de Léon Bloy à Johanne Molbech – 29 août 1889
“L'expérience de la vie m'a démontré qu'il ne faut jamais livrer son âme aux intelligences inférieures.” Mademoiselle, Je me sens aujourd’hui invinciblement poussé à vous écrire, je vous prie de n’en être pas révoltée. Les deux ou trois heures de notre causerie d’hier m’ont fait, en vérité, un bien immense et je sens le... Lire la Suite →
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