Mon cœur sauvé par un défibrillateur en te voyant si intense Brillant dans ce firmament Imminent sous étoiles Sans rois ni mages à ta portée tu invectives toutes les sphères jusqu'à ce que tout soit mis à nu Rien que l'univers Rendu à toi Rendu à terre Avec toutes tes putains de tonnerre J'abandonne par... Lire la Suite →
ARAGON / Prose du Bonheur et D’elsa
Sa première pensée appelle son amour Elsa L'aurore a brui du ressac des marées Elsa Je tombe Où suis-je Et comme un galet lourd L'homme roule après l'eau sur les sables du jour Donc une fois de plus la mort s'est retirée Abandonnant ici ce corps à réméré Ce cœur qui me meurtrit est-ce... Lire la Suite →
Camus intime
S’il est vrai que les seuls paradis sont ceux qu’on a perdus, je sais comment nommer ce quelque chose de tendre et d’inhumain qui m’habite aujourd’hui. Un émigrant revient dans sa patrie. Et moi, je me souviens. Ironie, raidissement tout se tait et me voici rapatrié. Je ne veux pas remâcher du bonheur. C’est bien... Lire la Suite →
PÉGUY : « Après nous commence… »
Nous sommes extrêmement mal situés. Dans la chronologie. Dans la succession des générations. Nous sommes une amère-garde mal liée, non liée au gros de la troupe, aux générations antiques. Nous sommes la dernière des générations qui ont la mystique républicaine.
In memoriam Paul Celan, Fugue de mort (Todesfuge)
Lait noir du petit jour nous le buvons le soir nous le buvons midi et matin nous le buvons la nuit nous buvons et buvons nous creusons une tombe dans les airs on y couche à son aise Un homme habite la maison qui joue avec les serpents qui écrit qui écrit quand il fait... Lire la Suite →
Pessoa / Passage des heures/ Texte intégral
Je porte dans mon cœur comme dans un coffre impossible à fermer tant il est plein, tous les lieux que j’ai hantés, tous les ports où j’ai abordé, tous les paysages que j’ai vus par des fenêtres ou des hublots, ou des dunettes, en rêvant,... Lire la Suite →
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