Pour toutes les nuits blanches cueillies à la rosée
Il pleut sous les ponts ornés d’ombres
et de sarments savamment étrillés
par le fracas du ciel cassé
par ce soleil en axe de ciseaux
charnière emballée de rouille
chevillée aux corps des stratagèmes corruptifs
où mensonges en contrepoint
et plus en hauteur
le risque de collision
des droites sécantes
Des timbres disjoints, dissonants, éclatés
se justifie par l’intersection
dans l’Amour de ceux qui se cherchent depuis famine
Et que le vent, leur cœur réanime
dans une diagonale heureuse posée sur les cimes
Fuyant la gauche épiant la droite
En toute Verticalité
UNITÉ______
GUILLAUME HOOGVELD 2011 ©
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