RÉFLEXIONS SUR LES LIMITES DU LANGAGE À PROPOS DU << TRACTATUS LOGICO-PHILOSOPHICUS >> DE WITTGENSTEIN

J'ai été personnellement conduit à réfléchir sur les limites du langage, par mes études sur le mysticisme néoplatonicien. On sait l'importance jouée dans ce mysticisme, par la théologie négative: Dieu est antérieur à tous les noms; pour l'atteindre, il faut renoncer au discours; on ne peut que le toucher obscurément au sein de l'expérience mystique.... Lire la Suite →

Bobin / Souveraineté du vide

   Vous seriez loin de votre vie. Comme toujours, n'est-ce pas un état ordinaire, banal. Le corps irait tout seul vers l'abime, avec l'élan acquis de l'âge. Et sous la fraîcheur du sang, une faiblesse, une cendre. Une nostalgie l'âme. Malade, oui.Sans doute : malade. Le vrai nom de la maladie, ce serait l'enfance. Comme... Lire la Suite →

Alain DUAULT / Où vont nos nuit perdues

  J'aurais tant voulu partager son visage tant Porter son regard et ses seins à ce sanglot Tant m'y couler l'orage J'aurais comme Un grand navire enfoui su lire ses hantises Ses pentes ses massacres Vigie j'aurais vu Ses yeux si navrés sa folie j’aurais  écrit su Écrire le chant de cette veine bleue au... Lire la Suite →

Bukowski / Les requins

Les requins frappent à ma porte entrent et demandent des services; les voici qui soufflent dans mes fauteuils en examinant la chambre dans ses moindres détails et ils exigent des actes: de la lumière, de l'air, de l'argent,tout ce qu'ils peuvent grappiller: de la bière, des cigarettes, des demi-dollars, des dollars des pièces de cinq... Lire la Suite →

Apollinaire / Alcools / L’Adieu

Pour Lisa, avec attention et tendresse. J'ai cueilli ce brin de bruyère L'automne est morte souviens-t'en Nous ne nous verrons plus sur terre Odeur du temps brin de bruyère Et  souviens-toi que je t'attends   ©Guillaume Hoogveld pour la photographie ©Apollinaire/ Gallimard pour le texte, 1920