Apollinaire part en pleurant Lou n'existe plus a-t-il soupiré Il cantine dans les soupes populaires le soir dans les tranchées la déception est saisissante et amère comme partout dans les artères de la vie qui bat son vide au poignet déchiqueté de ma montre il y a l'index des mots de chagrins ou vas-tu satellite... Lire la Suite →
Le Monde est à toi
Mon cœur sauvé par un défibrillateur en te voyant si intense Brillant dans ce firmament Imminent sous étoiles Sans rois ni mages à ta portée tu invectives toutes les sphères jusqu'à ce que tout soit mis à nu Rien que l'univers Rendu à toi Rendu à terre Avec toutes tes putains de tonnerre J'abandonne par... Lire la Suite →
PÉGUY : « Après nous commence… »
Nous sommes extrêmement mal situés. Dans la chronologie. Dans la succession des générations. Nous sommes une amère-garde mal liée, non liée au gros de la troupe, aux générations antiques. Nous sommes la dernière des générations qui ont la mystique républicaine.
Allen Ginsberg / Go fuck yourself America /
America I've given you all and now I'm nothing. America two dollars and twenty-seven cents January 17, 1956. I can't stand my own mind. America when will we end the human war? Go fuck yourself with your atom bomb I don't feel good don't bother me. I won't write my poem till I'm... Lire la Suite →
ARAGON « Le Paysan de Paris », 1924
« N'en doutez pas, ce sont les ennemis de l'ordre qui mettent en circulation ce philtre d'absolu. Ils le passent secrètement sous les yeux des gardiens, sous la forme de livres, de poèmes. Le prétexte anodin de la littérature leur permet de vous donner à un prix défiant toute concurrence ce ferment mortel duquel il... Lire la Suite →
Hommage à Victoria Ocampo
Merci de cliquer sur le document pour améliorer le confort de lecture. Fondatrice de la revue SUR et... Article publié dans le n°1062 (01 juin 2012) de la quinzaine littéraire. ©Droits réservés.
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