AA Une pluie appliquée, enfantine. Milieu du temps. La mort comme un dépôt des lumières à l'angle de la fenêtre. Depuis l'éblouissement de votre naissance, votre corps perdait de sa chaleur, de son éclat. Un jour, il s'éteignait, et votre âme argentée filait dans l'air tendu de blanc, immortelle à vrai dire. Dans la... Lire la Suite →
Luc DELLISSE / Inédits / La jeune peintre
La jeune peintre Les Romains de l’Antiquité étaient souvent cruels mais ils savaient distinguer la vertu. Ils la reconnaissaient dans la fidélité aux principes, dans le culte de la nudité et de la pudeur, dans l’amour des grands personnages, dans le courage au combat et dans la capacité à se tuer sans faire d’histoires quand... Lire la Suite →
Luc DELLISSE / Inédits / À couteau tiré
J’avais une amie de rencontre. Elle m’a quitté au bout de trois mois. Cela ne suffit pas pour faire une histoire. L’eau se referme très vite. Le sexe qui nous avait lié n’a laissé aucune trace. Rien qu’une image de beauté perdue. Elle était belle et mystérieuse. Sa beauté ? Nonchalante et rapide. Son... Lire la Suite →
Guillaume Hoogveld / Simulacre ou Simulation
Où est la serrure de mes sécurité un comprimé de codéine puis j’imagine une bouffée d’éther c’est la dernière fois que je désespère à la mine de plomb j’ai eu peur tout à coup d’une contrefaçon un simulacre ou une simulation j’ai un doute sur l’orthographe de la raison le temps d’action de la science... Lire la Suite →
RÉFLEXIONS SUR LES LIMITES DU LANGAGE À PROPOS DU << TRACTATUS LOGICO-PHILOSOPHICUS >> DE WITTGENSTEIN
J'ai été personnellement conduit à réfléchir sur les limites du langage, par mes études sur le mysticisme néoplatonicien. On sait l'importance jouée dans ce mysticisme, par la théologie négative: Dieu est antérieur à tous les noms; pour l'atteindre, il faut renoncer au discours; on ne peut que le toucher obscurément au sein de l'expérience mystique.... Lire la Suite →
René Crevel / Elle ne suffit pas l’éloquence
Elle ne suffit pas l’éloquence. Mon cœur ce soir se balance Et glisse au fil d’une paupière Lampion de misère Qui n’éclaire pas ma nuit. Homme noir mais non d’onyx Homme couleur de dépit Titubant par le marais des petites haines Tu voudrais Comme une alouette son miroir Un soleil où mourir avec ta... Lire la Suite →
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.