Henri Michaux – Repos Dans Le Malheur (1938)

  Le malheur, mon grand laboureur, Le Malheur, assois-toi, Repose-toi, Reposons nous un peu toi et moi, Repose, Tu me trouves, tu m’éprouves, tu me le prouves. Je suis ta ruine. Mon grand théâtre, mon havre, mon âtre, Ma cave d’or, Mon avenir, ma vraie mère, mon horizon. Dans ta lumière, dans ton ampleur, dans... Lire la Suite →

Atteinte à la sureté de l’Écrit ou le formatage de la créativité par le diplôme.

IMAGINEZ... Imaginez Balzac, Gide, Claudel, Camus, Bernanos, Céline, Duras, Gary, Anaîs Nin, Virginia Woolf, Yourcenar, Proust, Pavese, Joyce, Leopardi, Malaparte, Miller, Houellebecq, Dantec, Despentes, Annie Ernaux Imaginez-les parfumés adoubés d'un diplôme d'aptitude à l'écriture romanesque issu d'un funeste cursus "universitaire". Et bien c’est devenu possible dans l'enseignement "supérieur". C'est bien la nature, la genèse et... Lire la Suite →

Parce qu’il ne faut pas retenir sa vie.

Parce que c'était ailleurs Parce que c'était un brin de mai le printemps Parce que c'était précisément Comme souffle le temps Parce que j'aimais trop le bonheur tout en craignant la Vie Son rythme presto lento et ses coups kilométriques Le legato élancé des morsures de l' été La triste fin des comiques Toutes les... Lire la Suite →