Valsez les consciences

Comme quelqu'un qui prendrait ses dispositions Qui échouerait la main mise à sac sur le damier des fous La nef et le transept fleurissant d'affabulations saisissantes Comme quelqu'un qui miserait tout jusqu'au cou Je suis posé là j'ai pris mes dispositions mes phares mes balises émerveillant la violence Refermant ses degrés la mesure des théorèmes... Lire la Suite →

L’homme de peine

Je dis Je pour Vous je ne suis moi-même plus que le gardien de mon propre égo Je ne m'intéresse à qui sois-tu aux fils luisants préférant la nuit abhorrant l'ennui Je n'ai rien compris au désespoir je subis sa pièce trop lumineuse pour ressembler aux visages aimés défigurés déshabillés par la porte ouverte étroite

PÉGUY : « Après nous commence… »

Nous sommes extrêmement mal situés. Dans la chronologie. Dans la succession des générations. Nous sommes une amère-garde mal liée, non liée au gros de la troupe, aux générations antiques. Nous sommes la dernière des générations qui ont la mystique républicaine.

ARAGON « Le Paysan de Paris », 1924

« N'en doutez pas, ce sont les ennemis de l'ordre qui mettent en circulation ce philtre d'absolu. Ils le passent secrètement sous les yeux des gardiens, sous la forme de livres, de poèmes. Le prétexte anodin de la littérature leur permet de vous donner à un prix défiant toute concurrence ce ferment mortel duquel il... Lire la Suite →