L’homme de peine

Je dis Je pour Vous je ne suis moi-même plus que le gardien de mon propre égo Je ne m'intéresse à qui sois-tu aux fils luisants préférant la nuit abhorrant l'ennui Je n'ai rien compris au désespoir je subis sa pièce trop lumineuse pour ressembler aux visages aimés défigurés déshabillés par la porte ouverte étroite

PÉGUY : « Après nous commence… »

Nous sommes extrêmement mal situés. Dans la chronologie. Dans la succession des générations. Nous sommes une amère-garde mal liée, non liée au gros de la troupe, aux générations antiques. Nous sommes la dernière des générations qui ont la mystique républicaine.

ARAGON « Le Paysan de Paris », 1924

« N'en doutez pas, ce sont les ennemis de l'ordre qui mettent en circulation ce philtre d'absolu. Ils le passent secrètement sous les yeux des gardiens, sous la forme de livres, de poèmes. Le prétexte anodin de la littérature leur permet de vous donner à un prix défiant toute concurrence ce ferment mortel duquel il... Lire la Suite →

Hommage à Victoria Ocampo

Merci de cliquer sur le document pour améliorer le confort de lecture. Fondatrice de la revue SUR et...   Article publié dans le n°1062 (01 juin 2012) de la quinzaine littéraire. ©Droits réservés.

PHILIPPE MURAY / Désaccord parfait

  La perspective de pouvoir me désolidariser encore de quelques-unes des valeurs qui prétendent unir tant bien que mal cette humanité en déroute est l’un des plaisirs  qui me tiennent en vie. Quand les professeurs de vertu et anhistorique racolent dans les médias ; quand n’existe plus d’ardeur pour ce qui relève de la noyade... Lire la Suite →